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Le confit c'est pas gras
7 novembre 2006

24 heures contre la censure sur Internet

censureCréer une page sur Internet, publier des informations en ligne ou poster un commentaire sur un blog est a priori à la portée de tous. Il n’en est rien dans les treize pays épinglés par Reporters sans frontières à l’occasion de l’opération "24 heures contre la censure sur Internet".

Reporters sans frontières organise du 7 au 8 novembre 2006 "24 heures contre la censure sur Internet", une cybermanif internationale pour se mobiliser contre les prédateurs d'Internet. Chacun est invité à se connecter sur www.rsf.org entre le mardi 7 novembre 11h et le mercredi 8 à la même heure. Le grand public, les Internautes, les blogueurs, les journalistes, les étudiants sont invités à dénoncer la censure d’un simple clic.

Plus de 60 cyberdissidents sont actuellement emprisonnés dans le monde pour avoir publié des textes "subversifs" sur un blog ou un site Web : en somme, pour avoir tenté de s’exprimer sur Internet. Ce qui semble simple à tout un chacun dans la plupart des pays du monde est interdit dans 13 Etats. En Chine, en Tunisie, en Egypte, donner son avis sur un blog ou sur un site peut conduire en prison.

En vous connectant sur www.rsf.org, pendant les 24h, découvrez la liste des 13 ennemis d’Internet dans le monde et cliquez sur un planisphère interactif pour faire disparaître les trous noirs du Web. Chaque clic modifie l’aspect de la carte du monde. L’objectif : rétablir, en 24 heures, le réseau dans les pays qui le censurent. Tous les votes seront comptabilisés et permettront à l’organisation de dénoncer avec plus de force les agissements d’un certain nombre d’Etats qui censurent ce qui devrait être un espace de liberté.

Plus d'informations ici.

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Commentaires
D
eh ben moi j trouve ça imterressant et j'aime tous ses chasons
C
Je suis entièrement d'accord avec ce dernier post. Cependant j'ajoute qu'il n'y aurait pas de contrôle de la liberté si les uns respectaient celle des autres (ce qui semble utopique). Dans la première phrase "la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres", il y a le mot "s'arrête" ce qui implicitement signifie un contrôle de soi-même sans que le concept de liberté ne soit caduque. Tu as le choix soit de te contrôler soit d'envahir la liberté d'un autre à tes risques et périls. <br /> L'humour, s'il n'est pas méchant (pardonnez ma trivialité)et est bien utilisé, est un des meilleurs moyens d'utiliser sa liberté d'expression sans froisser l'autre. Cependant doit-on désaprouver et blâmer les personnes qui n'accepteront pas un tel humour et ainsi limiter leur liberté d'expression ? Personnellement, je ne pense pas car cela serait entrer dans leur jeu. Autant tenter d'en discuter s'ils le souhaitent tout en sachant que chacun à son opinion (profitez-en pour vous enrichir de ce dernier et comprendre comment la personne en face de vous voit les choses même si elle n'est pas en accord avec votre pensée)du fait de l'éducation et des expériences différentes que l'on a reçu et vécu. <br /> Cependant je ne crois pas avoir la science infuse, je ne fais qu'exprimer ma liberté. A vous de m'aider si je fais fausse route :o)
S
La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Il me semble également que l'on fait trop d'abus "au pied de la lettre" et qu'on ne sait plus faire preuve de second degré et de recul. Notamment en matière d'humour. Dommage. la liberté ne doit pas être contrôlée sinon son concept même devient caduque.
C
Tant qu'il n'y a pas d'atteinte à la dignité des personnes... Chacun mérite d'être respecté. Il ne faut pas non plus, me semble-t-il prendre une position extrêmiste dans la liberté d'expression et s'avoir par soi-même s'auto-contrôler ; la plupart des conflits actuels partant de telles positions (que ce soit dans la religion, le nationalisme...)et du manque de tolérance et d'ouverture aux autres. <br /> J'espère que vous comprendrez que je ne nie aucunement cette liberté qui est plus qu'importante et essentielle à notre monde désormais ; mais l'abus d'une telle liberté est aussi condamnable.
A
Maloud, je suis très sensible à l'histoire de l'Espagne, une grande partie de ma famille en est originaire. La liberté d'expression est chez nous un acquis, mais elle est pourtant sérieusement remise en question, ces temps-ci. C'est pourtant la condition de toute démocratie : on doit avoir le droit de tout dire, et surtout de dire n'importe quoi. On doit avoir le droit de débattre. Mon blog est une farce, mais ça, j'y tiens.
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