Tzatziki de radis au chèvre frais
Quand j'ai vu que le dernier numéro de Elle proposait un dossier sur la "beauté des paresseuses", je me suis bien évidemment jetée dessus. J'avoue que je n'ai pas été déçue. J'ai particulièrement aimé l'un des conseils prodigués pour être canon sans efforts :
"Plutôt que de vous avachir dans votre canapé devant 'Grey’s Anatomy',
asseyez-vous bien droite sans vous adosser au dossier, les pieds bien à
plat au sol. Adoptez ces postures et ces mouvements au quotidien,
n’importe où, n’importe quand, pour tonifier votre silhouette."
Autrement dit, si on mate la télé sur un tabouret au lieu d'un canapé, on acquiert le physique de Laure Manaudou en deux secondes et demi. Quand je pense que certains se ruinent en cours de gym, séances de Powerplate et autres salles de muscu, la vérité ça me fait de la peine.
À part ça, rien à voir, mais quand même, un peu : si on mange 25 kilos de frites au saindoux par jour, en portant un t-shirt rouge et non un chemisier blanc, on maigrit. Si, si.
Tzatziki de radis au chèvre frais *
Une nouvelle recette créée pour le blog "Qui veut du fromage". J'ai adoré.
- 75 g de fromage de chèvre frais
- 100 g de fromage blanc
- Une vingtaine de radis roses lavés et égouttés
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
- Le jus d'1/2 citron
- 1 petit bouquet de ciboulette fraîche
- Sel, poivre du moulin
Dans
un bol, mélangez rapidement le fromage de chèvre et le fromage blanc à
la fourchette, de manière à obtenir une crème homogène.
Ajoutez le jus de citron et l'huile d'olive.
Coupez les radis en tranches fines et incorporez-les à la crème de fromages.
Coupez la ciboulette à l'aide de ciseaux et ajoutez-la à la préparation.
Salez légèrement, poivrez, mélangez, c'est prêt.
Variante : vous pouvez ajouter, si vous l'aimez, une gousse d'ail hachée.
* Edit : Quand Léonine m'a indiqué qu'elle avait publié quasiment la même recette à quelques jours d'intervalle, j'ai trouvé étrange que nous ayons eu la même idée au même moment. J'en ai déduit qu'une inspiration commune était sans doute à l'origine de la coïncidence et, après quelques recherches, il semblerait que cette recette soit, inconsciemment pour ma part, inspirée d'un ancien numéro de Saveurs (je ne l'ai d'ailleurs pas retrouvée).
C'est très représentatif du chemin que prennent bien souvent les inspirations culinaires : on croit réinventer la poudre à chaque fois mais, en réalité, nos lectures variées se calent incognito dans un coin de notre mémoire et en ressortent, en vrac, quand bon leur semble ! Merci à Saveurs, donc, pour cette belle inspiration involontaire.