Ragoût de porc aux navets pour âmes urbaines en mal de terroir
Hier soir, j'avais envie de préparer un plat basique et campagnard, genre "souper authentique pour urbains branchés du XXIe siècle", (à peu près) ceux que décrit Éric Roux dans son chouette article "Peut-on détester le terroir ?" (d'ailleurs, il y parle du confit !).
Pour 4 personnes :
Faire revenir de l'échine de porc coupée en
cubes, puis deux oignons émincés. Quand tout est bien doré, ajouter les
navets, du thym, de l'ail, du gros sel (ça fait plus rustique) et du poivre. Laisser mijoter à
couvert jusqu'à ce que les navets soient fondants mais encore un peu
croquants.
En général, à la fin, j'enlève le couvercle et je fais
presque "brûler" à feu vif, ce qui me donne l'impression de concentrer les saveurs.
J'avais également préparé une purée de courge au persil, qui accompagnait fort bien le ragoût. La courge, elle, venait réellement d'une exploitation fermière du Gers, ce qui est d'un chic fou, vous en conviendrez. Nous nous sommes envolés vers l'imaginaire d'une vie authentique et bucolique, loin de la société de consommation, des embouteillages et des artifices de la vie urbaine.
Bon, c'est bien beau tout ça, mais qu'est-ce que je mange à midi ?
Je m'ferais bien un p'tit Mac Do, tiens.