J’ai mangé chez Ferran Adriá
Bon allez, déscotchez vos yeux de la photo
ci-dessus et rassurez-vous: chez El Bulli,
on ne mange pas dans des récipients en plastique et en carton. Malheureusement,
j’ai encore perdu à l’Euromillions.
Pourtant, j’ai vraiment déjeuné chez Ferran
Adriá. Le chef étoilé et ultra médiatisé a en effet créé la chaîne “Fast good”* (je vous le dis au cas où vous
n’auriez pas vu les deux mille logos sur la photo), matérialisant l’idée désormais commune d’un fast food de qualité. C’est celui de Madrid qui
nous a ouvert ses portes en ce mois de décembre 2005. Dans un décor
contemporain et branché, Fast good propose tout simplement de manger la même
chose qu’au Mac Do, mais en mieux et légèrement plus cher.
Mon coup de cœur : les salades, copieuses,
savoureuses et originales. Sur la première photo, vous pouvez voir une composition de
salade verte, de tranches de poulet et de fruits secs variés (noisettes,
abricots…). Je note l’idée dans mon calepin. Nous avons également beaucoup
apprécié la salade aux fruits frais (mûres, framboises) et au parmesan râpé,
ainsi que le riz aux algues surmonté d'une mayonnaise à la sauce soja.
Quant
aux hamburgers, ils se démarquent de leurs confrères culinairement incorrects
par l’utilisation de pains variés et le choix de garnitures parfois insolites.
L’Italian-burger, par exemple, est composé d’un steak haché, de roquette
et de gorgonzola fondu. Le restaurant propose également un large choix de
paninis. Les frites maison à l’huile d’olive mériteraient d’être un peu plus
grosses, mais elles restent fort agréables quand l’estomac crie famine, à
15h30, après une matinée de marche.
Finalement, que retient-on de Fast Good ?
Une excellente idée marketing, une expérience permettant aux non-gagnants de
l’Euromillions de se la péter quand même et un puits d’idées pour les soirées
hamburgers : Fast Good reste un fast food et rien ne vaudra
jamais les hamburgers maison.
* Calle Padre Damián, 23 (Corner of the NH Eurobuilding), Madrid.