Salade de betteraves "bistrot" contre surfeurs tout nus
Mon père, qui lit "Le confit c'est pas gras" régulièrement,
m'a récemment confié : "Tu sais, je l'aime bien, ton blog, mais je
trouve que tu écris trop de bêtises."
Comme par hasard, c'était juste
après la publication de mon dernier billet, dans lequel je vous faisais part de mon projet de préparer une thèse en
anthropologie sur "L'habillage-déshabillage des surfeurs sur les côtes
basque et landaise".
Et
comme par hasard, mon père est méditerranéen.
Pendant longtemps, il a
littéralement broyé la main de Brad chaque fois qu'il lui disait
bonjour (je vous rassure pour Brad, cette époque est révolue depuis
qu'il m'a juré fidélité et adoration éternelle devant le conseil de
famille réuni au grand complet).
Mais ne vous méprenez pas : c'est
génial, d'avoir un père méditerranéen comme le mien. Récemment, alors
que lui racontais qu'un sale type lourdingue me prenait sérieusement la tête, il
m'a demandé, l'air de rien : "Tu veux que j'aille lui casser la
figure ?" Ça, c'est du papa.
Je
le soupçonne donc de ne pas être emballé par la méthodologie de
l'observation participante dans un milieu de surfeurs. Soit. Pour lui
faire plaisir, j'ai décidé de revenir à plus de simplicité. Finies, les
histoires de mangues et de graines germées : place à la cuisine, la vraie.
Pour
commencer cette période de tambouille consciencieuse, commençons par
une petit salade de betteraves toute simple, telle que je l'ai dégustée
dans les bistrots parisiens :
- Couper deux betteraves cuites en petis cubes.
- Ajouter une dizaine de cornichons tranchés, ainsi qu'une échalote émincée.
- Préparer une vinaigrette bien corsée avec une cuillère à soupe de moutarde, deux cuillères à soupe de vinaigre de vin, une tasse d'huile de colza, du sel et du poivre noir du moulin. En arroser les betteraves.
- Parsemer de persil frais haché.
Nous avons dégusté cette salade avec de la ventrèche de porc noir gascon et des oeufs de ferme : grandiose.